« On ne pourra pas reconstruire Mayotte sans traiter, avec la plus grande détermination, la question migratoire. » Pour l’Opinion, Bruno Retailleau « met les pieds dans le plat ». Au moment où des enfants, des hommes et des femmes, sans moyens de communication, sans eau, sans électricité, tentent de survivre dans un monde détruit, alors qu’ils ont tout perdu, le ministre de l’Intérieur qu’il n’est plus mais qui compte bien, si l’on peut dire, le rester, fait plus qu’y mettre les pieds. Il s’en nourrit pour faire prospérer son fonds de commerce et sa popularité à droite et à l’extrême droite.
À le suivre, ce sont les migrants qui feraient obstacle à la
reconstruction. Et reconstruire en dur les bidonvilles « créerait
un nouvel appel d’air ». Reloger les plus pauvres, c’est attirer les
pauvres. Mais que signifie « traiter » la question
migratoire. Bouter hors de Mayotte – et comment ? – des milliers de
malheureux ? Bruno Retailleau n’a pas de solution et n’en cherche pas. Il
trace son chemin politique sur les ruines et le malheur.
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