mardi 3 décembre 2024

« Levé tôt », le billet de Maurice Ulrich.



Le pouvoir d’achat ? Une « tartufferie » rabâchée par toutes les forces politiques, jusqu’à devenir « une dangereuse trappe populiste » en soudoyant les électeurs « sous une apparence de sensibilité au sort des plus démunis ». Ça peut être vrai, ça dépend. Mais l’auteur de cette analyse, dans une tribune des Échos, « politiste » et essayiste comme il se doit, va bien plus loin. Car la question du pouvoir d’achat est très « complexe ».

Ce n’est pas « une donnée observable » et qui voudrait calculer son évolution, écrit-il, devrait se lever tôt. Mais voilà, « les individus fixés sur les achats fréquents de petite valeur, surévaluent l’inflation, ignorent les baisses de produits durables et prennent leurs hausses de salaires ou de prestations comme acquis ». Les pauvres se font de ces idées.

Et surtout « la réduction des problèmes structurels à une question de distribution de pouvoir d’achat, avec la focalisation implicite sur la consommation, revient à faire appel aux pires penchants des citoyens, bien à l’opposé d’une vision républicaine où chacun contribue au bien commun ». Il faut se lever tôt pour écrire des conneries pareilles ?

 

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