Le pouvoir d’achat ? Une « tartufferie » rabâchée
par toutes les forces politiques, jusqu’à devenir « une dangereuse
trappe populiste » en soudoyant les électeurs « sous
une apparence de sensibilité au sort des plus démunis ». Ça peut être
vrai, ça dépend. Mais l’auteur de cette analyse, dans une tribune des Échos,
« politiste » et essayiste comme il se doit, va bien plus loin. Car
la question du pouvoir d’achat est très « complexe ».
Ce n’est pas « une donnée observable » et qui
voudrait calculer son évolution, écrit-il, devrait se lever tôt. Mais
voilà, « les individus fixés sur les achats fréquents de petite
valeur, surévaluent l’inflation, ignorent les baisses de produits durables et
prennent leurs hausses de salaires ou de prestations comme acquis ».
Les pauvres se font de ces idées.
Et surtout « la réduction des problèmes structurels à une
question de distribution de pouvoir d’achat, avec la focalisation implicite sur
la consommation, revient à faire appel aux pires penchants des citoyens, bien à
l’opposé d’une vision républicaine où chacun contribue au bien commun ».
Il faut se lever tôt pour écrire des conneries pareilles ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire