S’il se prénommait Gaston, on l’appellerait Lagaffe. Bon, c’est François
Bayrou, dont on a l’impression, qui n’est pas vraiment politique mais tout de
même, qu’il n’en rate pas une. D’abord, le voyage à Pau, en avion, pour le
conseil municipal, quand Mayotte vient d’être dévastée.
Ensuite, sa justification à l’Assemblée nationale. « Il n’est
pas d’usage que le président de la République et le premier ministre quittent
ensemble le territoire national. » Oups. Mayotte, c’est loin,
mais c’est, de fait et quoi qu’on en pense, un territoire national.
Et quand, dans un courrier adressé aux forces politiques conviées à
Matignon, il essaye à nouveau de se rattraper, il en fait trop : « La
tragédie de Mayotte est probablement la catastrophe naturelle la plus grave de
l’histoire de France depuis plusieurs siècles. » À part les
éruptions de la montagne Pelée en Martinique, dont celle de 1902, avec près de
30 000 morts. Encore loupé. On ne peut pas connaître à la fois la date de
naissance d’Henri IV, tous les territoires d’outre-mer et l’histoire.
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