lundi 30 décembre 2024

« Coup de pouce à l'extrême droite partout en Europe : Musk attacks », le billet de Maurice Ulrich.



Il ne lui suffit pas de faire plus que murmurer à l’oreille miraculée de Donald Trump comme d’autres à celles des chevaux. Elon Musk, que d’aucuns voient déjà comme le président bis des États-Unis, fait une entrée comme une charge de cavalerie ou plutôt de panzers dans la campagne électorale en cours en Allemagne.

Dans un tweet il y a dix jours, l’homme le plus riche du monde estimait que seul le parti d’extrême droite AFD pouvait « sauver l’Allemagne ». Il a récidivé avec une tribune dans le journal Welt am Sonntag, le « monde du dimanche », diffusé dans plus de quarante pays. L’Allemagne, écrit-il, est au bord de l’effondrement économique et culturel et seul l’AFD peut procéder à « des changements audacieux » avec sa politique anti-immigration et la dérégulation radicale des marchés.

Der Spiegel, l’autre grand journal allemand, a réagi : « Jamais nous n’avons connu une tentative d’influence aussi ouverte de la part d’un pays étranger, surtout d’un pays ami. » Elon Musk, qui veut conquérir Mars et l’espace, devrait en rester à parler aux extraterrestres.

 

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