Il ne lui suffit pas de faire plus que murmurer à l’oreille miraculée de Donald Trump comme d’autres à celles des chevaux. Elon Musk, que d’aucuns voient déjà comme le président bis des États-Unis, fait une entrée comme une charge de cavalerie ou plutôt de panzers dans la campagne électorale en cours en Allemagne.
Dans un tweet il y a dix jours, l’homme le plus riche du monde
estimait que seul le parti d’extrême droite AFD pouvait « sauver
l’Allemagne ». Il a récidivé avec une tribune dans le
journal Welt am Sonntag, le « monde du dimanche »,
diffusé dans plus de quarante pays. L’Allemagne, écrit-il, est au bord de
l’effondrement économique et culturel et seul l’AFD peut procéder à « des
changements audacieux » avec sa politique anti-immigration et la
dérégulation radicale des marchés.
Der Spiegel, l’autre grand journal allemand, a
réagi : « Jamais nous n’avons connu une tentative d’influence
aussi ouverte de la part d’un pays étranger, surtout d’un pays ami. » Elon
Musk, qui veut conquérir Mars et l’espace, devrait en rester à parler aux
extraterrestres.
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