Il ne manquait plus que ça. Les bulots de Granville, principale ressource
nationale, sont victimes du réchauffement climatique et ont perdu leur
certification « Pêche durable de l’UE », garantissant qu’ils répondent
à des exigences environnementales, économiques et sociales.
Et voilà qu’en pleine saison de pêche de la coquille Saint-Jacques, les
chalutiers anglais écument les côtes normandes et bretonnes, ce qui ravive,
écrivent les Échos sur une pleine page, les tensions
franco-britanniques : 30 navires d’outre-Manche pratiquent une pêche
industrielle et défient les 300 navires français pratiquant une pêche qu’on
nous assure artisanale et durable.
Autre sujet de discorde, les nouvelles licences accordées, après de
laborieuses négociations, à Jersey et Guernesey concernant le contrôle de leurs
eaux territoriales avec, pour conséquence éventuelle, la réduction des zones de
pêche normandes et bretonnes. « Quoi, ce serait toujours la
guerre, la querelle », chantait Jean Ferrat, avec les paroles
d’Aragon, en espérant un jour où « les gens s’aimeront ». C’est
pas aujourd’hui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire