jeudi 7 novembre 2024

« Un jour… », le billet de Maurice Ulrich.



Il ne manquait plus que ça. Les bulots de Granville, principale ressource nationale, sont victimes du réchauffement climatique et ont perdu leur certification « Pêche durable de l’UE », garantissant qu’ils répondent à des exigences environnementales, économiques et sociales.

Et voilà qu’en pleine saison de pêche de la coquille Saint-Jacques, les chalutiers anglais écument les côtes normandes et bretonnes, ce qui ravive, écrivent les Échos sur une pleine page, les tensions franco-britanniques : 30 navires d’outre-Manche pratiquent une pêche industrielle et défient les 300 navires français pratiquant une pêche qu’on nous assure artisanale et durable.

Autre sujet de discorde, les nouvelles licences accordées, après de laborieuses négociations, à Jersey et Guernesey concernant le contrôle de leurs eaux territoriales avec, pour conséquence éventuelle, la réduction des zones de pêche normandes et bretonnes. « Quoi, ce serait toujours la guerre, la querelle », chantait Jean Ferrat, avec les paroles d’Aragon, en espérant un jour où « les gens s’aimeront ». C’est pas aujourd’hui.

 

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