On était bien au-delà, mercredi matin, sur France Inter, de la lecture
dans le marc de café ou dans une boule de cristal. Invité pour la promotion de
son dernier ouvrage – intitulé Notre Dame de Paris : ô reine de
douleur, ô reine de victoire –, qui tombe pile poil dans les
librairies à quelques jours de la réouverture de la cathédrale, Sylvain Tesson
l’a dit. L’incendie de Notre-Dame, certes dû à un court-circuit, était un
signe, voire un avertissement qui nous a été adressé en réponse à notre
arrogance. Jupiter maniait la foudre, Dieu – ou qui d’autre ? – fait
joujou avec l’électricité.
Le message qu’il faut comprendre, c’est que nous oublions l’apport
spirituel des racines chrétiennes de l’Europe et qu’il se rappelle à nous,
perdus dans notre matérialisme à courte vue ou quelque chose comme ça. On
aurait pu lui faire remarquer que les racines de l’Europe étaient aussi
grecques, latines, celtes, arabes ou qu’un court-circuit est… un court-circuit,
et qu’il ne faut peut-être pas prendre les signes pour des canards sauvages ou
des enfants du bon Dieu.
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