On se souvient d’avoir lu, il y a
quelques années, dans Nouvelles de Pyongyang, hebdomadaire
de la Corée du Nord distribué dans 160 pays, un article sur une étude des
œuvres complètes du grand dirigeant d’alors, Kim Il-sung, par un professeur d’université. Il
en était arrivé à cette conclusion toute scientifique : « Kim
Il-sung est le grand soleil. »
Chroniqueur ultraconservateur
du Figaro, Mathieu
Bock-Côté n’en
est pas encore là, mais il s’y essaye, après une relecture attentive de textes
rassemblés dans Nous autres, modernes, d’Alain
Finkielkraut. Un ouvrage « magnifique », écrit-il, « dans
lequel il condense sa philosophie ».
Ainsi, pour lui, le grand danger pour
l’homme serait de se tromper d’époque, « en guerre contre le fascisme quand le
fascisme est depuis longtemps vaincu, de se dresser
contre le racisme des Blancs quand c’est le racisme anti-Blancs qui
s’institutionnalise partout en Occident »…
En voilà de bonnes raisons de son
exercice d’admiration. Car « cette plongée au cœur du Finkielkrautisme
est une introduction à la liberté de l’esprit ». Peut-être
attend-il d’être payé de retour. Ou, pire, il est sincère.
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