La crème de la profession y est. Le sommet mondial du lait – oui, ça existe
– réunit à Paris jusqu’au 18 octobre plus de 50 pays animés de bonnes
intentions proclamées, « pour une transition équitable et durable »,
où les acteurs vont échanger sur « la durabilité et l’innovation
dans le secteur ».
En bonne logique, le groupe Lactalis, numéro un
mondial, devrait y être très présent avec
ses rachats depuis 2005 de Galbani en Italie, de Baer en Suisse, de Forlasa,
Sanutri, Puleva en Espagne, Rachel’s Organic en Grande-Bretagne, Parmalat de
nouveau en Italie, Skanemejerier en Suède avec ses 300 fermes, et d’autres
rachats au Brésil, en Allemagne, aux États-Unis.
Ça en fait, du beurre. Emmanuel Besnier, propriétaire du groupe et sixième
fortune de France, peut partager avec sa famille un fromage de
26 milliards d’euros. Mais, quel dommage. La France produirait trop de
lait ! D’où la décision de Lactalis de réduire de 10 % la collecte,
ce qui pourrait conduire à la disparition de centaines d’exploitations. C’est
ce qui s’appelle une transition durable et innovante.
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