« Carglass répare, Carglass remplace », avec ses employés toujours souriants qui nous offrent des essuie-glaces tout neufs. Le groupe britannique Belron, propriétaire de la marque, vient de contracter un prêt de plus de 8 milliards d’euros, dont plus de la moitié est destinée à rémunérer ses investisseurs dont le holding d’investissement de la famille milliardaire belge D’Ieteren, aux affaires depuis 1805.
Donc Carglass s’endette pour verser des dividendes, ce que nous expliquent
très bien les Échos : « La course effrénée aux
dividendes alimente la bulle de dette. » Car la pratique se
généralise dans de nombreuses entreprises au point d’avoir atteint, en Europe,
plus de 10 milliards de dollars cette année, après un record de
17 milliards en 2021. L’inconvénient c’est que, comme chez Carglass, ça
passe ou ça casse…
Selon une étude américaine, ces recapitalisations accroissent la
possibilité de faillite dans les six années suivantes contre 1,3 % normalement.
L’étude constate aussi « un effet négatif important sur la
croissance » et, plus largement, « un risque de
conséquences néfastes pour les employés ». Ah bon ?
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