Bon, il faut voir le bon côté des choses. On ne parle pas des JO, mais de
la situation internationale. Guerre en Ukraine, à Gaza, tensions accrues au
Moyen-Orient, d’un côté on arme un pays qui se défend, de l’autre un pays
agresseur ; mais le bon côté, donc, c’est comme le titrent les
Échos, que « les industriels de la défense n’ont jamais
affiché de carnets de commandes aussi fournis ». Et avec « d’excellentes
marges ».
Attention, on dit bien « la défense » et pas « les marchands
d’armes ». 2 300 milliards de dollars en 2023, avec depuis six
ans, avant même les guerres en cours, une hausse continue. 14 % en un an,
rien que pour l’Europe. À ce train, les années à venir devraient être encore
meilleures.
Les États-Unis, sans surprise, se taillent la plus belle part avec
38 % des dépenses mondiales. Un groupe d’experts du Congrès américain
estime même dans un récent rapport que « les chances de l’Amérique
de mener une guerre majeure sont les plus élevées depuis 80 ans ». 80 ans,
80 ans… Ah oui, la Seconde Guerre mondiale
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