L'herbe se couche
pour mourir, dégrafant sa robe d'un geste, le vent la berce d'un soupir vers un monde bien trop funeste. Le chêne ne tend plus ses branches. L'inertie revêt son écorce. Fini son habit du dimanche, le vert a perdu
de ses forces. La terre vibre sans
semences, sa fraîcheur se love ridée. Fertilité
sombre en silence dans tout son corps
évidé. Le ruisseau ne fait plus son lit,
en caressant les blancs cailloux. Sécheresse
habille sa vie, quand la truite a le regard flou. L'usine crache son venin, au ciel dans
son costume gris, On peut entendre le mot
« fin », quand meurt le chant de la perdrix...
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