Bon, c’est fini. Après une semaine en montagne avec le World Economic
Forum, Forum économique mondial, ça sonne mieux en anglais, les décideurs
redescendent. Éprouvés, parfois. Dans un de nos quotidiens, le patron d’une
start-up témoigne. Il n‘a pu aller au bout de la conférence du secrétaire
général de l’ONU, Antonio Guterres, « car c’était trop
déprimant ». Une atmosphère « doom and gloom »,
dit-il, de malheur et de tristesse, c’est mieux en anglais. Il a quand même pu
se remettre à la French soirée parmi deux cents invités triés sur le volet, en
présence d’Emmanuel Macron lui-même. Une soirée entre mecs, surtout, mais
tellement cordiale et, là, dans une atmosphère heureuse et optimiste. Le
président est rayonnant en photo, serrant la main du dénommé Pascal Cagni,
président de Business France (en anglais etc.). On est tellement mieux
entre gens qui se comprennent. En plus, Emmanuel Macron avait reçu auparavant,
des mains du fondateur du forum, Klaus Schwab, un « trophée des
leaders ». Dernier récipiendaire avant lui, Nelson Mandela. Quelque chose
a dû nous échapper.
lundi 22 janvier 2024
« Trophée », le billet de Maurice Ulrich.
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