Tous les matins certains glanent la faim qui les
tenaille, pendant que d’autres pavanent le festin qui les encanaille. Tous les
jours certains quêtent la misère qui les assaille, pendant que d’autres
rouspètent les milliards qui les ripaillent. Tous les soirs certains se cachent
la bouteille qui les suspend, pendant que d’autres se relâchent la luxure qui
les détend. Toutes les nuits certains s’allongent, les cartons qui les blessent, pendant que
d’autres se plongent les draps qui les caressent. Les jours gris ils explorent
le ciel, un arc en ciel pour les pauvres,
pendant que certains implorent le ciel, les dollars pour eux autres.
mercredi 27 décembre 2023
EUX ET LES AUTRES !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
COMPAGNONS !
Je garderai de vous, compagnons de misère, au blanc de mes jardins la noirceur de vos pas, des rides de douleur sur une eau qui fut claire...

-
La mort de Paul Laurent, emporté soudainement et en pleine force a touché profondément les communistes. Évoquer sa mémoire est pour moi un...
-
Depuis les résultats de l’élection municipale de Villeneuve-Saint-Georges, les commentaires qui fleurissent sur la toile me donnent le tou...
-
De porte en porte, de village en village, chaque jour il marchait. Messager de l’espoir ou porteur de regrets. La lettre parfumée, au mili...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire