L’Opinion veille. Son éditorial de mercredi
n’était pas loin de sonner le tocsin : « Dépenses : gare aux
enfants gâtés de la République ». Pas de confusion, on ne parle pas ici
des bénéficiaires de généreux dividendes, des possesseurs de patrimoines
confortables ou du nombre de millionnaires qui placent notre beau pays au
troisième rang dans le monde. Ils ne sont pas gâtés mais riches, voilà tout.
Non, le problème, c’est que d’aucuns annoncent pour le budget 2024 « un
relâchement complet de la bride budgétaire sur les franchises médicales et les
retraites complémentaires », alors que les organismes gérant ces
dernières (Agirc et Arco) « devront bien contribuer au financement
des petites retraites ». Mais surtout, « il serait
tout à fait déraisonnable de céder aux sirènes des manifestants qui, mardi,
défilaient pour réclamer une hausse immédiate de 10 % des pensions ».
Et donc, oui, « gare aux enfants gâtés de la République qui
réclament toujours plus ». Comme le disait un bourgeois du XVIIe siècle,
cité par un de nos moralistes, « on a beau ne rien leur donner,
ces bougres n’en ont jamais assez ».
jeudi 26 octobre 2023
« Toujours plus », le billet de Maurice Ulrich.
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