« La belle histoire », le billet de Maurice Ulrich.

N’allons pas croire que Bernard Arnault, dont on parle souvent ici, allez savoir pourquoi, ne soit intéressé que par ses affaires et sa fortune. Non, on sait qu’il aime la presse avec les Échos et le Parisien dont il est propriétaire et ses parts dans Challenges, la musique avec Radio Classique… On découvre qu’il s’intéresse aussi à l’histoire.

Non seulement il vient de racheter le mensuel Historia mais il a placé à sa tête un amateur d’un genre un peu particulier, ayant par exemple accueilli favorablement la thèse selon laquelle la guerre de Troie aurait eu lieu en Scandinavie : Franck Ferrand, par ailleurs chroniqueur à France 2 mais aussi à CNews, Valeurs actuelles, n’hésitant pas à exprimer son vif intérêt pour la pensée d’Éric Zemmour et plus largement à l’enseignement de l’histoire comme un grand roman national.

On ne s’y embarrasse pas de ses épisodes les plus sombres et on ne sait quelle repentance… En bref, l’histoire des moments glorieux, des bienfaits de la colonisation, des grands hommes, etc. À ce compte d’ailleurs, Bernard Arnault devrait y figurer.