Le
vibrionnant Gabriel Attal, devenu ministre de l’Éducation nationale, est
pressé. On ignore encore où il veut aller, mais c‘est clair. Il y va. La preuve :
en moins de temps qu’il ne faut le dire, il a interdit les tuniques longues –
les abayas – à l’école aussi vite qu’il a oublié le manque de professeurs. Il a
le sens des priorités. Depuis lundi, il est partout. Il passe parfois comme l’éclair.
C’est ainsi qu’à Rennes, nous dit le reportage d’un de nos confrères, il a
réussi dans les couloirs à échapper aux interpellations hostiles, mais pas
complètement à quelques bruits de casseroles. Comment a-t-il trouvé le temps de
prendre au téléphone Éric Ciotti ? On ne sait pas, mais le sujet est d’importance
puisqu’il s’agit d’expérimenter l’uniforme dans les écoles des Alpes Maritimes.
Le chef du parti des Républicains y est prêt. Mais, bref, Gabriel Attal va
vite. Au point que personne n’a pu lui dire qu’il y a un TGV entre Rennes et
Paris. Du coup, il est rentré en jet, avec un falcon.
mercredi 6 septembre 2023
« Uniforme », le billet de Maurice Ulrich.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
ÇA PLEURE UN HOMME !
Un homme ne pleure pas, un homme réfléchit, il fait taire son cœur, il est impénétrable. Voilà ce que disait le vieillard vénérable au c...
-
Un mauvais film envahit chaque recoin de l’espace public, les journaux et les plateaux de télévision. Il mériterait une palme d’or s’il n’...
-
Parfois ce qui aurait pu être un épilogue devient un début. On se dit alors qu’il va falloir vivre différemment. On se dit aussi qu’on pou...
-
C’est avec une intense émotion et une profonde tristesse que je viens d’apprendre le décès de Guy AUZOLLES. Je le savais malade et affaibl...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire