jeudi 31 août 2023

« Horizons », l‘éditorial de Cédric Clérin dans l‘Humanité.



Ce mercredi, le président de la République a réuni tous les chefs de parti à sa table pour prendre des «initiatives politiques dampleur». On pourrait partager avec lui les attendus du rendez-vous: crise sociale aggravée par linflation, crise climatique qui s’aggrave chaque jour, crise politique dans un pays où l’exécutif sans majorité impose une régression sociale de grande ampleur contre l’avis de 80% du peuple Les reconfigurations géo­politiques à l’œuvre, accélérées par les enjeux climatiques et la guerre en Ukraine, méritent également que la France débatte du chemin à emprunter. Pourtant, quelque chose nous dit que ce qui sortira de ce rendez-vous ne répondra pas à l’urgence de la situation.

Enfermé dans une impasse politique, le président aime faire référence au CNR (Conseil national de la Résistance) et on imagine que, dans son esprit, son initiative y ressemble. Mais là où le travail commun des résistants avait abouti à la définition d’horizons visant «la participation des travailleurs», «un plan complet de sécurité sociale» ou encore «l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie», on pressent que la feuille de route macronienne sera très loin des bouleversements nécessaires. Il y a même fort à craindre qu’il ne rajoute de la crise à la crise...

Le président a pris soin d’appeler personnellement au préalable Éric Ciotti et Jordan Bardella, chefs de la droite et de l’extrême droite. Aucun responsable de gauche n’a eu cet honneur. Un indice qui fait craindre que, dans le droit fil de ces derniers mois, la balance ne penche du côté d’un durcissement sécuritaire, de tripatouillages institutionnels et d’une instrumentalisation de l’immigration. Ceux qui ne voudront pas en être se verront accusés de vouloir bloquer le pays. Peut-être est-on trop pessimiste et que, contre toute attente, seront inscrits à l’ordre du jour la remise à plat des traités européens, la refonte de la police, un investissement massif dans la santé et l’école, un pôle public de l’énergie… Ce serait un bon début. Il est cependant permis de douter que ce soit vraiment l’esprit de Résistance qui inspire Jupiter… 

Musique !



Ne plus savoir très bien quoi penser et parfois dehors est difficile. Surtout en ville. Mais il faut bien marcher, se bouger, agiter la vie en soi. Surtout quand tu as le cœur chiffon. Alors la musique. Vitale. Nécessaire. Écouter ce qui va bien avec l'instant. Marcher vite. Écouter. Et le monde reprend un peu d'ampleur. Va ! Je me dis. Va ! Comme le nom de cette revue de poésie inventé. VA ! Parce que même quand cela fait peur, même quand l'avenir est embrouillé, même quand la nuit nous est interdite, même quand l'autre serait un risque à prendre, il faut bien aller. Avancer. Va ! Va ! Va ! Et j'écoute la musique pour remettre de la fiction dans ce monde qui contient trop de statistiques, de tests, de trouille et de résignation. Une envolée de guitare et le jogger se déplie comme un conquérant, une retenue de violon et la femme qui s'égosille au téléphone devient l'oracle du présent, une contrebasse s'impose et mes larmes sont un appel à l'au-delà qui est une possibilité de guérir et pas seulement mon numéro de sécurité sociale. Le monde est plus grand que nos misérables peurs. L'amour est là, l'aventure est là, les batailles à mener sont là, la poésie est là, le faire ensemble est là. Je mets de la musique parce qu'il ne peut y avoir comme seule réjouissance celle de nous enfoncer un écouvillon dans le nez. La musique pour reprendre des forces et me dire que tout est là. Et que ça VA !

 

mercredi 30 août 2023

« Contigo compañera », l’éditorial d’Aurélien Soucheyre dans l’Humanité.



Un match peut en cacher un autre. À peine avaient-elles brillamment battu les Anglaises en finale de la Coupe du monde de football, le 20 août, que les Espagnoles ont entamé un bras de fer contre le machisme et les «baisers forcés». En pleine fête, encore sur le terrain, devant un public de 80000 personnes et des millions de téléspectateurs, Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, attrape à deux mains la tête de la joueuse Jenni Hermoso et lui impose un baiser sur la bouche. Lui plaide l’euphorie de la victoire, mais rien ne saurait justifier une agression sexuelle et un tel sentiment d’impunité.

«À aucun moment je nai consenti à ce ­baiser. Je me suis sentie vulnérable et victime d’un acte impulsif, sexiste et hors de propos sans aucun consentement de ma part», a réagi la footballeuse. Le scandale, depuis, n’en finit plus en Espagne, tant s’affrontent, d’un côté, Luis Rubiales qui refuse mordicus de démissionner, de l’autre, un mouvement de fond qui gagne de plus en plus de terrain.

Le hashtag #SeAcabó (c’est terminé) fleurit sur les réseaux sociaux, doublé de la mention «contigo compañera» (avec toi camarade), à ladresse de Jenni Hermoso. Les 23 championnes du monde en titre, ainsi que 58 joueuses ont annoncé quelles refuseront de porter le maillot de la Roja tant que Rubiales restera en poste. D’anciennes gloires du football masculin, comme Iniesta et Casillas, soutiennent les joueuses, tout comme l’actuel international Borja Iglesias, qui a lui aussi décidé d’abandonner la tunique rouge.

Si la fête populaire liée au triomphe sportif semble avoir été écartée, c’est que la société espagnole tout entière s’empare d’un combat encore plus important à mener. Le gouvernement de gauche, comme la droite, est monté au créneau contre Luis Rubiales. La Fifa pourrait durcir les sanctions déjà prises. Et au sein de la très masculine RFEF, qui applaudissait encore Rubiales lors d’un discours vendredi dernier, les présidents des fédérations régionales l’appellent depuis lundi soir à démissionner. La citadelle machiste, elle, n’en finit plus de trembler.

 

mardi 29 août 2023

« L’enfer », l’éditorial de Stéphane Sahuc dans l’Humanité.



«Maman quand je serais grand, je voudrais pas être étudiant», chantait Renaud en 1981, en dénonçant cette élite de demain vendue à la bourgeoisie et au capital. Mais depuis Étudiant-poil aux dents, c’est l’immense majorité des jeunes qui peut prétendre au statut d’étudiant. Quasiment 80% dune classe d’âge obtient désormais un bac. Plus de jeunes avec un niveau de formation plus élevé: voilà une bonne nouvelle pour la société. Le baccalauréat, cest le premier grade universitaire, le diplôme qui ouvre la voie aux études supérieures. Et pourtant, des dizaines de milliers de jeunes ne peuvent suivre ce type d’études et des dizaines de milliers échouent et ne décrochent aucun diplôme.

Pour les réactionnaires de tout poil, c’est bien la preuve que «le niveau baisse» et que l’on «donne le bac». La réalité, c’est que, pour les jeunes issus des couches populaires et d’une partie des classes moyennes, les études postbac sont devenues quasi impossibles. Aux difficultés financières, qui obligent des dizaines de milliers d’étudiants à se salarier pour pouvoir financer des études les conduisant souvent à l’échec s’ajoute désormais l’impossibilité de se loger.

Les prix des locations explosent et représentent plus de 60% en moyenne du budget dun étudiant. De plus en plus de propriétaires choisissent de mettre leur bien en Airbnb quelques mois plutôt que de louer à l’année. Mais le vrai problème reste l’absence, le refus même, de mettre en chantier une politique de construction de logements étudiants. Et ce depuis des années. À tel point que seule une infime minorité des étudiants boursiers réussissent à obtenir une chambre universitaire. Pour les autres, les études riment avec enfer avant même d’avoir commencé. Cet enfer que connaissent nombre de leurs condisciples qui ne rentrent pas dans les critères pour obtenir des bourses. La résolution du problème du logement étudiant ne peut venir que d’une politique nationale: construction de résidences universitaires, obligation dun quota de logements étudiants dans les constructions d’immeubles neufs, encadrement des loyers, augmentation du nombre et du montant des bourses, encadrement du locatif saisonnier, allocation d’autonomie pour les jeunes… Pour des dizaines de milliers d’entre eux, c’est leur avenir qui se joue. C’est aussi celui de notre pays.

 

Brûler le temps qui reste !



𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒎𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝒆́𝒕𝒆́. 𝑳𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆-𝒔𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏, 𝒍𝒂 𝒔𝒑𝒍𝒆𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒐𝒎𝒏𝒆, 𝒍𝒂 𝒅𝒐𝒖𝒄𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒖𝒍𝒍𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆́𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒏𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒎'𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓. 𝑺𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆, 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆́ 𝒂̀ 𝒍𝒉𝒊𝒗𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒆. 𝑪𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆, 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔, 𝒋𝒆 𝒈𝒖𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔. 𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝒗𝒆𝒓𝒕, 𝒅𝒖 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 ! 𝑳𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔. 𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒔𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔, 𝒆𝒏 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒎𝒏𝒆, 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒏𝒏𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒔 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒔 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒅'𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒊𝒓𝒔, 𝒅'𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒓𝒕𝒔 𝒆𝒏 𝒉𝒊𝒗𝒆𝒓. 𝑪𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒎𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒒𝒖'𝒂̀ 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒖 21 𝒅𝒆́𝒄𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒓𝒂𝒍𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕. 𝑸𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆𝒔, 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔, 𝒐𝒖𝒊, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒔𝒖̂𝒓, 𝒐𝒏 𝒗𝒂 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍'𝒆́𝒕𝒆́. 𝑱'𝒂𝒊𝒎𝒆 𝒎𝒂𝒊 𝒆𝒕 𝒋𝒖𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒖𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆𝒔, 𝒇𝒓𝒂𝒊̂𝒄𝒉𝒆𝒔, 𝒍𝒖𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔. 𝑱'𝒂𝒊𝒎𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕, 𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆́𝒆𝒔 𝒅'𝒆́𝒕𝒆́, 𝒍'𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍 𝒒𝒖𝒊 𝒋𝒐𝒖𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒉𝒆𝒓𝒃𝒆, 𝒒𝒖𝒊 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒓𝒆̂𝒗𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒂̀ 𝒄𝒂𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒄𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔, 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒄𝒆, 𝒍𝒆 𝒏𝒆𝒛 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒉𝒆𝒓𝒃𝒆, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅'𝒆́𝒕𝒆𝒓𝒏𝒊𝒕𝒆́. 𝑳𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖-𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆. 𝑳𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒔𝒐𝒏 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔. 𝑶𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒔𝒆 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒂𝒍𝒍𝒆𝒓, 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒄𝒓𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒖 𝒃𝒐𝒏𝒉𝒆𝒖𝒓. 𝑶𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒔𝒆𝒓𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔. 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝒍'𝒆́𝒕𝒆́. 𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒄𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔. 𝑱𝒆 𝒎𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒂𝒊𝒔, 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕, 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒗𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍'𝒆́𝒕𝒆́. 𝑱𝒆 𝒏'𝒂𝒊 𝒑𝒂𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆́ 𝒅'𝒂𝒗𝒊𝒔. 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒕𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒗𝒂𝒊𝒏𝒆. 𝑩𝒊𝒆𝒏 𝒔𝒖̂𝒓. 𝑺𝒖𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒓𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 : 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒐𝒊𝒓 𝒂𝒄𝒄𝒆́𝒍𝒆́𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒃𝒓𝒖̂𝒍𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆. 𝑬𝒕, 𝒊𝒍 𝒎𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒆𝒖. 𝑷𝒐𝒖𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕, 𝒑𝒆𝒖 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆, 𝑱'𝒂𝒊 𝒉𝒂̂𝒕𝒆 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏, 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔-𝒅𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏. 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔, 𝒂𝒖𝒓𝒂 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆́. 𝑪𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒈𝒏𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔. 𝑰𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒅𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒄𝒄𝒆𝒑𝒕𝒆𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒐𝒎𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒍'𝒉𝒊𝒗𝒆𝒓, 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒓𝒕𝒔, 𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒔, 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒖 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆. 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒋'𝒂𝒊 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒕𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆, 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔. 𝑬𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒓𝒆𝒕 𝒅'𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒂𝒄𝒄𝒆́𝒍𝒆́𝒓𝒆́ 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔. 𝑬𝒕 𝒍'𝒆́𝒕𝒆́ 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒗𝒊𝒕𝒆....

« Au rendez-vous », l’éditorial de Laurent Mouloud dan l’Humanité.

  « Va à la niche ! Va à la niche ! On est chez nous ! »  Diffusées dans  Envoyé spécial , les images de cette sympathisante RN de Montarg...