mardi 9 août 2022

Le gouvernement avance masqué !



Hier, un quotidien du matin, sans doute bien informé, nous a fait part de quelques confidences du clan Macron. On nous prévient « l’hiver va être compliqué, l’exécutif cherche le bon ton pour préparer l’opinion  à la crise ». Il ne faut pas se mentir, ça va être dur. Les efforts sont faits pour limiter les contraintes, mais il y aura des contraintes ». Et d’énoncer le contexte de guerre, une inédite crise de l’énergie, la canicule, la sécheresse et le climat. On ne peut pas exclure, nous dit-on, « d’utiliser les mêmes formats que lors du Covid, avec des points de presse réguliers » glisse un conseiller de l’Élysée. Conseil entendu par les ministres de la Transition écologique et de la Santé « Il va falloir s’habituer » et « il faut vivre avec », nous disent-ils à propos du réchauffement climatique, mais pas un seul mot sur les mesures à prendre sans délai. Une technique usée jusqu’à la corde, par le premier ministre d‘alors. Faute de réponses concrètes, on en appelle au principe de réalité. Tout cela peut se résumer ainsi : « Comment faire accepter un tour de vis, autrement dit, une politique d’austérité ? ». Pour donner le change, le ministre du budget annonce une augmentation inédite des budgets de l’éducation, du Travail et des Solidarité. Le même, avec son compère Bruno Lemaire, S’est pourtant contredit, en lançant sur tous les tons le fameux : « Nous sommes passés du quoi qu’il en coûte » au « combien ça coûte ». Dans les faits, la feuille de route du gouvernement est bien celle du pacte de stabilité avec l’objectif de revenir à 3% du PIB en 2027. Pour maintenir ce cap, le  grand classique reste la réduction d.es dépenses publiques, les réformes libérales sur les  retraites et l’assurance-chômage, avec en ligne de mire les privés d’emploi et les bénéficiaires de la solidarité. Par ailleurs, on est en droit de se poser cette question simple, quels sont les budgets qui vont être sacrifiés ? Comment faire accepter et préparer l’opinion à cette politique régressive, voilà ce quoi se résument les « bruits » que nous a livrés, hier le quotidien du matin. En refusant toute taxe sur les superprofits, toute hausse des impôts des entreprises et des grandes fortunes, même s’il compte sur un surplus de recettes lié à la hausse des prix pour atteindre les objectifs fixés par Bruxelles, mais sans connaître réellement ce que seront ses marges de manœuvre, le gouvernement se retrouve contraint des deux côtés. La stratégie consistant à rendre la France plus attractive fiscalement coûte plus de 70 milliards d’euros par an. Or la taxe sur les superprofits, par exemple, n’a pas eu d’effets sur « l’attractivité pour les investisseurs dans les autres pays européens. Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’obstacle à taxer le capital. Autant dire qe la rentrés sociale risque d’être chaude. La Cgt appelle à une journée d’action interprofessionnelle le 29 septembre. Le PCF a redit son ambition de mobiliser notamment sur « une réforme des retraites progressiste », avec toutes les forces de gauche.

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