Hier,
un quotidien du matin, sans doute bien informé, nous a fait part de quelques
confidences du clan Macron. On nous prévient « l’hiver va être compliqué,
l’exécutif cherche le bon ton pour préparer l’opinion à la crise ». Il ne faut pas se mentir,
ça va être dur. Les efforts sont faits pour limiter les contraintes, mais il y
aura des contraintes ». Et d’énoncer le contexte de guerre, une inédite
crise de l’énergie, la canicule, la sécheresse et le climat. On ne peut pas
exclure, nous dit-on, « d’utiliser les mêmes formats que lors du Covid,
avec des points de presse réguliers » glisse un conseiller de l’Élysée.
Conseil entendu par les ministres de la Transition écologique et de la Santé « Il
va falloir s’habituer » et « il faut vivre avec », nous
disent-ils à propos du réchauffement climatique, mais pas un seul mot sur les
mesures à prendre sans délai. Une technique usée jusqu’à la corde, par le premier
ministre d‘alors. Faute de réponses concrètes, on en appelle au principe de
réalité. Tout cela peut se résumer ainsi : « Comment faire accepter un
tour de vis, autrement dit, une politique d’austérité ? ». Pour
donner le change, le ministre du budget annonce une augmentation inédite des
budgets de l’éducation, du Travail et des Solidarité. Le même, avec son compère
Bruno Lemaire, S’est pourtant contredit, en lançant sur tous les tons le fameux :
« Nous sommes passés du quoi qu’il en coûte » au « combien ça
coûte ». Dans les faits, la feuille de route du gouvernement est bien celle
du pacte de stabilité avec l’objectif de revenir à 3% du PIB en 2027. Pour maintenir
ce cap, le grand classique reste la
réduction d.es dépenses publiques, les réformes libérales sur les retraites et l’assurance-chômage, avec en
ligne de mire les privés d’emploi et les bénéficiaires de la solidarité. Par
ailleurs, on est en droit de se poser cette question simple, quels sont les
budgets qui vont être sacrifiés ? Comment faire accepter et préparer l’opinion
à cette politique régressive, voilà ce quoi se résument les « bruits »
que nous a livrés, hier le quotidien du matin. En refusant toute taxe sur les
superprofits, toute hausse des impôts des entreprises et des grandes fortunes,
même s’il compte sur un surplus de recettes lié à la hausse des prix pour
atteindre les objectifs fixés par Bruxelles, mais sans connaître réellement ce
que seront ses marges de manœuvre, le gouvernement se retrouve contraint des
deux côtés. La stratégie consistant à rendre la France plus attractive
fiscalement coûte plus de 70 milliards d’euros par an. Or la taxe sur les
superprofits, par exemple, n’a pas eu d’effets sur « l’attractivité pour
les investisseurs dans les autres pays européens. Ce qui signifie qu’il n’y a
pas d’obstacle à taxer le capital. Autant dire qe la rentrés sociale risque d’être
chaude. La Cgt appelle à une journée d’action interprofessionnelle le 29
septembre. Le PCF a redit son ambition de mobiliser notamment sur « une
réforme des retraites progressiste », avec toutes les forces de gauche.
mardi 9 août 2022
Le gouvernement avance masqué !
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