Hier,
dans un long entretien accordé à la presse, Emmanuel Macron a fait une
annonce : « la création d’un Conseil national de la refondation, une
instance qui réunirait les forces politiques, économiques, sociales,
associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort pour
travailler sur les chantiers prioritaires du quinquennat ». Inspirée à ses
yeux du Conseil National de la Résistance – nous vivons une époque comparable
dit-il. Le président est dans son registre - mission d’information, convention,
conférences – n’en jetez plus ! Quant à la référence au CNR créé pour
organiser la vie politique et sociale après la guerre, c’est tout simplement
une provocation. Le Conseil National de la Résistance a créé des droits,
particulièrement la sécurité sociale, dont les gouvernements successifs, dont
les siens, obéissant aux injonctions du Medef, se sont évertués à détruire ces
acquis. Il faut tout de même faire preuve d’un certain aplomb pour se référer
au CNR alors qu’il revendique le recul du droit à la retraite à 65 ans, qu’il
le père de réformes rétrogrades, comme celle de la SNCF, de l’assurance
chômage, en bref d’une politique au seul service du monde de la finance. Enfin,
alors que les élections législatives vont avoir lieu dans huit jours, on est en
droite de se poser cette question, et l’Assemblée nationale dans tout ça ?
Les prérogatives de l’instance imaginée par le président ne sont-elles pas
celles du Parlement ?
samedi 4 juin 2022
Le comité « Théodule » du président Macron !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
COMPAGNONS !
Je garderai de vous, compagnons de misère, au blanc de mes jardins la noirceur de vos pas, des rides de douleur sur une eau qui fut claire...

-
La mort de Paul Laurent, emporté soudainement et en pleine force a touché profondément les communistes. Évoquer sa mémoire est pour moi un...
-
Depuis les résultats de l’élection municipale de Villeneuve-Saint-Georges, les commentaires qui fleurissent sur la toile me donnent le tou...
-
De porte en porte, de village en village, chaque jour il marchait. Messager de l’espoir ou porteur de regrets. La lettre parfumée, au mili...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire