jeudi 30 décembre 2021

À propos des vœux de l’Élysée !



D’ordinaire, les médias nous apprennent quelques jours avant, comment le président de la République prépare sa « présentation des vœux » du 31 décembre. Pour l’heure, les fuites se font rares. Il y a  un an Emmanuel Macron, assis dans un fauteuil, comme Valéry Giscard d’Estaing en son temps, nous confiait « j’ai pleinement conscience, par les décisions que j’ai eu à prendre, des sacrifices que je vous ai demandés, mais je suis sincèrement convaincu que nous avons fait les bons choix, au bon moment. » Les mots ne devraient pas être très différents ce vendredi soir. Par les temps qui courent la position assise non plus ! On nous annonce cependant que cela devrait être « un moment de communion, d’unité, de défis, et d’action ». Il nous expliquera sans doute qu’entre 2017 et 2021, le pays est devenu plus fort. Comme d’habitude quoi ! Comme « le quoi qu’il en coûte » ! Comme « l’annonce des jours heureux » ! Comme le « Nous serons prêts pour une seconde vague » ! Comme « le monde d’après qu’il promettait » ! Nous avons vu ce qu’il en est. Les personnels soignants n’en peuvent plus. Le système de santé est au bord de l’asphyxie, pendant que les cadeaux au monde de la finance n’en finissent pas. Les milliards d’euros tombent comme à Gravelotte, sans aucune garantie en termes d’emploi. Toutes les inégalités s’approfondissent. Pas de coup de pouce au SMIC. Le pouvoir d’achat des familles est en berne alors qu’un Bernard Arnault voit sa fortune passer de 46 à 157 milliards d’euros, de 2017 à 2021. Quel merveilleux quinquennat pour les grandes fortunes ! Celles et ceux qui ont cru à la conversion du président de la République en matière de transition écologique en sont pour leurs frais. Il n’y a rien à attendre d’un capitalisme, fut-il vert ! Alors qu’il présente ses vœux, assis ou debout, peu nous importe. Qu’il nous répète une fois encore qu’il est déterminé à « protéger ses citoyens », serait dans la situation présente une scandaleuse provocation. Quoiqu’il puisse promettre une fois encore, une chose est sûre, pour nous projeter non pas dans le monde, mais dans le système d’après, tout dépend du monde du travail et de la création, de son rassemblement pour préparer les « jours heureux », les vrais !

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