Condamné plusieurs fois pour provocation
à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, Éric Zemmour ne s’est
vu infliger que quelques milliers d’euros d’amende. Une peine plus dissuasive
est-elle envisageable? Il existe une peine qui paraît beaucoup mieux adaptée
que l’amende ou l’emprisonnement. Tout en bas de l’article 24 de la loi de
1881, il est indiqué que l’individu condamné pour provocation à la haine
raciste peut être privé de son éligibilité pendant une période de cinq ans au plus. Cette
peine complémentaire a été introduite en 1990 par la loi dite “Gayssot”,
tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Les juges
n’auraient-ils pas été fort inspirés de la prononcer contre Éric Zemmour, bien
avant qu’il ne fasse mine de se lancer dans la campagne présidentielle ? N’est-ce
pas son portrait que semblait dresser Arpaillange en 1990, lorsqu’il appelait à
combattre ces “vecteurs de racisme”, ceux qui “abusent de leur position, de
leurs pouvoirs, des moyens d’expression qui sont mis à leur disposition” pour
“propager ces idées dangereuses”?
mardi 12 octobre 2021
Lu dans HUFF POST : « Inéligibilité pour provocation à la haine raciste »
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