Elle est belle la vie, quand on peut se la faire, Elle
est belle la vie, quand on peut se la vivre, Elle est belle la vie, quand on
est un peu ivre, Elle est belle la vie, quand elle est sans barrière. Maintenant,
c’est la vie, hors des impératifs des gens qui nous cloisonnent, des gens qui
nous imposent leurs idées, leurs pensées, leurs putains d’objectifs où tu dois
agréer leurs fantasmes moroses. Nous avons tous connu le plaisir du travail, Avec
nos compagnons, nous savions arracher, le petit quelque chose qui gommait la
grisaille, pour la journée d’échange qui allait s’écouler. Nous avons tous
connu l’angoisse du travail où nous partions matin, accomplir une charge qui
nous donnait à manger. Là nous vivions en marge, nous sentant rejetés, traités
comme du bétail. Le privé, le public sont peu différents, car même le
fonctionnaire doit avoir rendement pour être considéré. Pour toucher une prime
il devra lui aussi devenir une victime. Une pensée du passé quand nous étions
ados ? encore en culottes courtes, chevauchant nos vélos. Sentiments du
passé que nous avons vécu. Qu’ils puissent être ressentis par nos petits-enfants,
que pour eux continue, cette sincérité…le rêve de nos chants.
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