L’inénarrable
Agnès Verdier-Molinié, présidente du machin libéral appelé Ifrap, pour
Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques
publiques, dont la pensée économique tient en deux mots, « dépense
publique », répétés en boucle comme un mantra, a bien choisi son moment,
avec une tribune dans un de nos quotidiens : « RSA, allocations
familiales… L’inquiétant laxisme de la France pour l’attribution des aides
sociales »… Il est vrai qu’elle n’est pas seule.
Gabriel Attal,
titre le Parisien, remet le couvert sur l’assurance-chômage et la
réduction de la durée d’indemnisation. Mais Mme Verdier-Molinié, en plus, a
fait ses calculs. Et donc, « quand on compte à la fois le RSA, les
allocations logement, les allocations familiales, l’allocation aux adultes
handicapés, l’allocation de rentrée scolaire, le minimum vieillesse et une
cinquantaine d’autres aides, on atteint 138 milliards »…
On se doit par
précaution de conseiller à la présidente de l’Ifrap d’éviter, même de loin, la
une de l’Humanité de mercredi : 211 milliards
d’aides publiques aux entreprises dont celles du CAC 40. Ça pourrait lui faire un choc.
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