lundi 23 juin 2025

Trump bombarde l’Iran : pourquoi la presse de droite lui dit « merci » ?, le billet de Maurice Ulrich.



On sent de l’admiration. Les États-Unis, écrivait lundi le directeur de la rédaction du Parisien, Nicolas Charbonneau, « ont montré leur puissance et leur détermination, Donald Trump avait prévu de se donner du temps, il a préféré frapper fort et vite ». Dans l’Opinion, l’éditorialiste du jour était comme rassuré et même ravi : « Non le président américain ne se dégonfle pas toujours. » Une idée inventée, dit-il, pour évoquer ses menaces comme ses reculades « qui a volé en éclats »… Cette audace, « ni Bush, ni Obama, ni Biden ne l’avait eue ».

Mais c’est le politologue de droite Dominique Reynié, qui prend régulièrement sur France Inter son petit déjeuner servi par Nicolas Demorand, qui a donné une version plus forte encore de la situation. En fait, il ne s’agissait pas seulement de l’Iran et d’Israël, mais de donner un coup d’arrêt aux forces qui défient les États-Unis et aux despotismes qui veulent opérer un renversement planétaire. Et, si le monde évite ce coup de force, il le devra à « l’esprit de décision de Donald Trump ». On ne lui dit pas merci.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

COMPAGNONS !

Je garderai de vous, compagnons de misère, au blanc de mes jardins la noirceur de vos pas, des rides de douleur sur une eau qui fut claire...