mardi 17 juin 2025

« Retraités, manifestants, assassins… Les voilà les barbares de Bruno Retailleau », le billet de Maurice Ulrich.



C’est entendu. Pour Bruno Retailleau, on confirme, c’est bien Mai 68 qui a engendré les barbares, avec qui il veut en finir. On attendrait tout de même une définition un peu plus précise. Pour le chroniqueur Nicolas Baverez dans le Figaro, en plus des assassinats commis par des mineurs dans la vague des attaques au couteau, et depuis « le tournant de l’affaire du voile de Creil qui acta la démission de l’État et de la justice », le terrorisme islamiste « croise la délinquance » et est accompagné par « le basculement de l’ultragauche dans une violence radicale ».

Dans le même temps, « notre pays est régulièrement parcouru par des émeutes meurtrières et dévastatrices. Depuis 2017 se sont succédé le mouvement des gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, les pillages insurrectionnels qui suivirent la mort de Nahel ». Et aussi la quasi-guerre civile en Kanaky – Nouvelle-Calédonie, le saccage du centre de Paris après la victoire du PSG… Bref, tout cela qui relève de « la tyrannie de la violence ». Retraités, manifestants, assassins… Les voilà les barbares.

 

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