C’est entendu.
Pour Bruno Retailleau, on
confirme, c’est bien Mai 68 qui a engendré
les barbares, avec qui il veut en finir. On attendrait tout de même une
définition un peu plus précise. Pour le chroniqueur Nicolas Baverez dans le
Figaro, en plus des assassinats commis par des mineurs dans la vague des
attaques au couteau, et depuis « le tournant de l’affaire du voile de
Creil qui acta la démission de l’État et de la justice », le
terrorisme islamiste « croise la délinquance » et est
accompagné par « le basculement de l’ultragauche dans une violence
radicale ».
Dans le même
temps, « notre pays est régulièrement parcouru par des émeutes
meurtrières et dévastatrices. Depuis 2017 se sont succédé le mouvement des
gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, les pillages
insurrectionnels qui suivirent la mort de Nahel ». Et aussi la quasi-guerre civile en Kanaky – Nouvelle-Calédonie, le saccage
du centre de Paris après la victoire du PSG… Bref, tout cela qui relève de « la
tyrannie de la violence ». Retraités, manifestants, assassins… Les
voilà les barbares.
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