Ils ont été
sommés de rendre leur carte de presse, l’accès à leur bureau leur a été
interdit. 1 300 journalistes
de la chaîne et radio Voice of America (la Voix de l’Amérique) ont été suspendus il y a quelques jours, avertis
par un simple courrier électronique. À première vue c’est un paradoxe.
La chaîne était
jusqu’alors considérée comme l’un des organes majeurs de l’influence américaine
dans le monde. Pas assez trumpiste, financée par le Congrès, avec des
journalistes à leur manière indépendants. Il y a désormais une seule voix.
Dans la charrette : Radio free Asia, Radio Free Europe… Le pouvoir
judiciaire ? Dernier exemple en date, l’interruption, sur instruction
expresse du président, des poursuites engagées pour corruption et financement
illégal de campagne contre le maire démocrate de New York, ou comment se faire des amis.
La procureure a
démissionné. Autre cible majeure, les universités. Un proche du pouvoir
résume : « L’objet est de voir comment ajuster leur financement
fédéral, de manière à les soumettre à une terreur existentielle. »
C’est dit.
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