Ce n’est pas vraiment un hasard, lequel est censé faire bien les choses, si
on apprenait lundi 6 janvier, le jour même de la validation de l’élection de
Donald Trump par le
Congrès des États-Unis, que la plupart des grandes banques américaines se
retirent de la Net-Zero Banking Alliance. La NZBA, c’est l’Alliance bancaire
mondiale pour le climat, lancée en 2021 par la Cop 26 et saluée comme une
décision majeure, en réunissant plus de 140 banques mondiales représentant
quelque 74 000 milliards d’actifs.
Depuis cette date, les banques américaines n’en ont pas moins augmenté leur
financement des énergies fossiles, mais l’élection de Donald Trump les fait
carburer avec le retour de celui pour qui le changement climatique est un « canular ».
Déjà, dans divers États, des banques et des entreprises font l’objet de
poursuites visant leurs objectifs environnementaux quand c’est le cas, avec les
prétextes les plus divers. Avec ça, le cinglé mégalomane le plus riche du monde
poursuit sa croisade avec des extrêmes droites qui se fichent comme lui du
déluge. Il partira sur Mars.
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