Naïfs que nous étions. Même si au départ il s’agissait
pour lui, avec son modeste réseau, de comparer les profils des étudiantes, on
voyait un peu le patron de Meta (ex Facebook), Mark Zuckerberg, comme un Tintin
surdoué de la Silicon Valley, un Einstein en t-shirt et sneakers, devenu
milliardaire pratiquement sans l’avoir voulu. Erreur, c’est fini le PDG cool et
inclusif, démocrate soucieux de la diversité de ses équipes, attentif à la
qualité des contenus.
Tout cela,
dit-il maintenant, a « culturellement castré » le monde
professionnel et fait que la culture d’entreprise s’est éloignée de « l’énergie
masculine ». On en a, ou on n’en a pas. Donald Trump qu’il avait
écarté de son réseau après l’assaut du Capitole et avec qui il a récemment
déjeuné a dû le rappeler à lui-même, entre hommes.
On se souvient
sans doute de ce que le bientôt président de la première puissance mondiale
pensait des femmes : « Quand vous êtes une star elles vous
laissent faire, vous pouvez même les attraper par la chatte. » On se
demande par quoi il a attrapé Zuckerberg.
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