Le harcèlement au travail peut-être systémique. Par une enquête
récente, on apprend que la moitié des infirmières sont victimes d’agressions
sexistes ou sexuelles. On ne sait comment quantifier, dans les entreprises, les
pressions qui peuvent s’exercer sur les salariées, en premier lieu, et sur les
salariés. Mais voilà qu’apparaît un phénomène nouveau sur lequel nous alertent,
relate un de nos quotidiens, une avocate et une docteure en psychologie :
le harcèlement ascendant, exercé par des salariés sur leur encadrement.
Ainsi, nombre de managers viennent au travail la boule au ventre qui,
refusant leur statut de victimes, préfèrent souffrir en silence. « Je
suis fascinée, dit la psychologue, par le pouvoir de nuisance que
des gens s’octroient et ce qu’ils en font. » Certains d’entre eux
arrivent même à développer autour d’eux un phénomène de cour. Pas une section
syndicale tout de même ! On plaisante. À dire vrai, le phénomène
jusqu’alors nous avait échappé. Il est réel sans doute, mais c’est peut-être
que, comme les poissons volants, ce n’est pas, a priori, la règle du genre.
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