mardi 27 février 2024

« Par jour », le billet de Maurice Ulrich.



Dans l’incapacité de trouver les mots pour qualifier la rémunération de Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, on peut s’intéresser à ses aspects pratiques, philosophiques ou encore psychiques. 36,5 millions par an. Cent mille euros par jour ce qui représente, euh… sauf erreur, cinq ou six années de salaire d’un ouvrier du groupe.

D’un strict point de vue pratique, ça interpelle comme on dit. Que fait-on de cent mille euros par jour. On sait par exemple (le sait-on vraiment ?) que, dans quelques rares restaurants, ça paye tout juste deux bouteilles de grand cru. Mais on imagine que Carlos Tavares, dans ce cas, les passerait en frais généraux.

Il faut donc imaginer qu’il s’achète tous les mois un appartement sur les Champs-Élysées ou qu’il prépare sa retraite, l’avenir de ses enfants, petits-enfants, etc. jusqu’à la fin des temps. Philosophiquement, on peut dire avec Schopenhauer qu’il faut, à ce point, penser les autres comme des fantômes, n’ayant pas d’existence réelle. Une aberration psychique en somme, qui pose encore une question. Comment peut-on accepter ça ?

 

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