À Strasbourg, l’université va prolonger de deux semaines
les vacances de fin d’année. Il fait froid à Strasbourg. L’université n’a plus
les moyens de chauffer ! Remontée significative du taux de mortalité
infantile en France ! La fermeture des lits continue
pendant et après le Covid. Le ministre Braun répond : on ferme des lits
parce qu’il n’y a plus assez de personnel ! L’éducation nationale au bord
de l’écroulement. Les profs écœurés quittent le métier parce que tout a été fait
pour le leur rendre odieux. Les instits, ceux des écoles primaires, qui, comme
les soignants, tiennent leur métier pour « le plus beau des métiers », quittent « le plus beau des
métiers », vocations dévastées par la destruction de leurs conditions de
travail ! Les EHPADS et la promesse d’Orpéa : Ouverture, Respect,
Présence, Écoute, Accueil ! Une réforme de l’Unedic qualifiée de « tuerie » jusque par l’homme dont on dit parfois que, si l’esclavage était
rétabli, il négocierait la longueur des chaînes ! Les conducteurs — de
cars, de trains, de métro — : conditions de travail insupportables ! La compétence technologique nucléaire de l’électricien
français : détruite ! Effectifs de pompiers sacrifiés, réduction des
moyens financiers, Canadairs en voie de déglingue, voilà une bonne
idée pendant le changement climatique !
L’Office national des forêts : détruit. Bonne idée pendant le
changement climatique ! Le Centre National du Cinéma : en cours de
destruction ! Les piscines tournent glaciales. De toutes façons il n’y a
plus de maîtres-nageurs — partis, plus recrutés. Etc., on n’en finirait
pas…En 1995 à la Gare de Lyon, Bourdieu prenait la parole, expliquant que dans
la réforme Juppé des régimes spéciaux, il y va d’un enjeu de civilisation. JOFFRIN,
MINC, COLOMBANI, Julliard, ROSANVALON lui rient au nez. Bourdieu lui-même
avoue s’être demandé s’il n’a pas poussé le bouchon un peu loin. Trente ans plus tard, pourtant,
tout est confirmé. Un ensemble, qu’on appelle « néolibéralisme », qui n’a pas commencé avec Macron mais que Macron a
poussé à des sommets sans précédent, détruit tout. Les salariés,
les fonctionnaires, les vocations, les services publics, l’amour des métiers,
les structures sociales, toutes les formes d’organisation collective qui n’ont
pas été jetées au capital et au marché, les mers, l’espace, la terre, l’air à
respirer, l’eau à boire, la planète. Il faut sortir pour les salaires, les
retraites, le climat, c’est une évidence criante. Mais il faut sortir aussi
pour tout ça, le 16, le 18 octobre…et après !
samedi 15 octobre 2022
Le 16, le 18…et après !
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