Je ne crois pas au hasard. Il m’étonnerait beaucoup qu’Emmanuel Macron ait décidé de s’adresser aux Français.e.s un 9 novembre, jour anniversaire de la mort du général de Gaulle. S’apprêterait-il à lancer son appel à la résistance face à la Covid ? Ce serait anecdotique, comparé aux réelles motivations de cette énième intervention du président des riches. Entré en campagne, sans être candidat, il va, sans aucun doute, des trémolos dans la voix, nous appeler à nous rassembler, à faire front au moment où « tout irait mieux dans le meilleur des mondes ». Et à qui le devrions-nous, si ce n’est à celui qui, seul aux commandes, a été notre guide durant près de cinq années ? Encore un hasard, ce matin, voici les propos qu’il nous a tenus : « Je ne sais pas si un monde nouveau est possible », a – t – il ajouté, « mais ce qui rend le monde actuel insupportable, c’est de penser que le souhaitable, est le monde ancien, ou une idée fantasmée du monde ancien ou plutôt le rêve d’un monde ancien qui n’a jamais été, mais qui apparaît plus rassurant que le monde dans lequel on vit ».Tiens, tiens ! Puisque, notre président semble décidé cette fois d’enfiler les habits gaulliens, après ceux de Napoléon, on peut lui suggérer de se référer au Conseil National de la Résistance (CNR) et aux jours heureux de la création de la Sécurité sociale. Je divague, j’arrête !
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